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Contes qui ne comptent jamais

Au Vent

Réalité Augmentée autour la santé mentale depuis un point de vue de la Mémoire Historique y du Genre

L’œuvre élaborée par Toxic Lesbian est une app de réalité augmentée au stade de prototype, disponible pour des appareils électroniques via Google Play.

Téléchargez la app pour mobiles ou tablettes:

Aides à la création de la Communauté de Madrid, 2019
Aides à la Crèation de la Mairie de Madrid, 2022

Une nouvelle phase du projet a débuté en 2019 et le prototype de l’œuvre « Étude du cas de Lili » est en cours d’élaboration. La pièce est contextualisée depuis un point de vue de genre concernant la mémoire historique des femmes dans l’Espagne de l’après-guerre, dans le milieu de la santé mentale. La proposition s’articule à partir de la récupération de témoignages réels de femmes psychiatrisées à cette époque-là et approfondit la dimension symbolique de leur écoute et resignification personnelle. Pour sa réalisation, nous avons compté sur la collaboration du groupe activiste de santé mentale à la première personne, InsPIRADAS, d’un point de vue de genre, ainsi que sur la fédération de santé mentale de Madrid UMASAM (Federación Salud Mental Madrid). Cette « Étude du cas de Lili » est basée sur le livre « Lettres de l’asile psychiatrique » (« Cartas desde el manicomio » de Villasante, Candela, Conseglieri, Tierno, Vázquez de la Torre et Huertas, 2018), groupe de recherche d’histoire de la psychiatrie avec le soutien du CSIC (conseil supérieur de la recherche scientifique, en Espagne) qui a également participé à l’élaboration de cette pièce.

Étude du cas de Lili

Lili, nom employé par le personnage principal de cette œuvre, une femme qui a vécu dans l’Espagne de l’après-guerre. Nous disposons de ses données biographiques à partir de son dossier de santé mentale, puisqu’elle a été enfermée à l’hôpital psychiatrique de Leganés, et à partir des lettres qu’elle y a écrites à sa famille et à ses amis, lettres qui ne sont jamais arrivées à destination.

Reconstruction du profil de Lili

Demostration de l’app “ Au Vent ”

Témoignage de Lili, femme psyquiatrissée pendant l’après guerre civile espagnole

L’œuvre élaborée par Toxic Lesbian est une app de réalité augmentée au stade de prototype, disponible pour des appareils électroniques via Google Pla

Téléchargez la app pour mobiles ou tablettes:

   Proyecto realizado con el apoyo de Ayudas a la Creación Comunidad de Madrid,2019

Mémoires au Vent

« Mémoires au Vent» est un projet de Toxic Lesbian en collaboration avec le groupe de recherche Psychiatrie et changement social, la Fédération de santé mentale de Madrid et l’Association santé et alternatives de vie. La pièce est contextualisée depuis un point de vue de genre. Elle traite de la mémoire historique des femmes dans l’Espagne de l’après-guerre, dans le milieu de la santé mentale. La proposition s’articule à partir de la récupération de témoignages réels de femmes psychiatrisées à cette époque-là et approfondit la dimension symbolique de leur écoute et resignification personnelle. La pièce est basée sur le livre « Cartas desde el manicomio » (« Lettres de l’hôpital psychiatrique ») (Villasante, Candela, Conseglieri, Tierno, Vázquez de la Torre y Huertas, 2018) qui recueille des lettres écrites par des personnes psychiatrisées à l’hôpital psychiatrique de Leganés, qui ne sont jamais arrivées à destination. Le livre aborde notamment le cas de Lili, qui a séjourné à l’hôpital en 1943.

« Mémoires au Vent » reproduit la scène de l’écriture de plusieurs fragments de lettres adressées à son mari. Nous retrouvons simultanément dans la même chambre de l’hôpital psychiatrique trois témoins d’exception qui adoptent actuellement divers rôles dans le domaine de la santé mentale : Nerea Fernández, Ana Conseglieri et Olga Real Najarro. Passé et présent interviennent dans la scène, unis dans un dialogue qui n’est possible que dans la science fiction.

Projet en collaboration avec:

                                 

 

Projet réalisé avec le soutien des aides à la création du conseil municipal de Madrid, 2022 

Contes qui ne comptent jamais

Le control psychiatrique dans la société, espécialement parmi les femmes et lesbiennes

Atelier d’Art Contemporain au Círculo de Bellas Artes, Madrid (2010).

Atelier Open Up à Medialab-Prado, Madrid (2010).

Aides à la Mobilité Matadero 2010, Mairie de Madrid.

Festival Europèan de Facades Digitales2010, Transmediale.

Presentations au Centre de Culture Digital iMal à Bruxelles (Belgique), ainsi qu’au Public Art Lab Berlín (Germany).

En collaboration avec FEMASAM (Association pour la Santé Mental)

Atelier Funcionamientos, à Medialab Prado, Madrid (2012).

“Contes qui ne comptent jamais: ZeroEstigma” auprès d’un point de vue de genre et d’orientation sexuelle, ouvre le débat autour le rol du control psychiatrique dans la société, espécialement par rapport aux femmes et aux lesbiennes. De façon collaborative, personnes de tous les genres construisent l’image final du projet, cibler qu’est que c’est le stigmate en santé mentales. Le stigmate en santé mentale est un fait tabu, entouré de prejugées contre la dignité et installé dans tous les manifestations de notre entourage (moyens de Communications, littérature, cinéma…) et ils soutien les croyances d’une réalité honteuse qui doive être tenue dans l’ombr.

Le projet en tant que processuel et collaborative, commence en 2009 et il est construit d’après divers collaborations avec des institutions artistiques et culturelles jusqu’au 2011. Personnes avec des problèmes de santé mentale avec un diagnostique, terapeutes, familiels, activistes, de même que organisations comme Amnesty International, ILGA World, organisations locales LGBTQ et associations de santé mentale étaient représentés dans le parcours de “Contes qui ne comptent jamais”.

Le projet commence à l’atelier d’Art actuel du Círculo de Bellas Artes, puis avec l’atelier Open Up de Medialab-Prado et à la Casa Encendida, Madrid. Il reçoit les Aides à la mobilité Matadero 2010, mairie de Madrid, domaine des arts. Il est également sélectionné pour participer au Festival de Façades numériques 2010, Transmediale comme un événement citoyen et numérique connectant diverses villes en temps réel au moyen d’œuvres sur des dispositifs urbains et d’une connexion streaming. La conception de Toxic Lesbian a créé des dialogues simultanés entre groupes dans plusieurs villes, des rencontres avec des activistes et des personnes affectées, en direct lors des projections sur les façades numériques et des interviews. Le projet a été développé au Centre de Culture numérique iMal, Bruxelles (Belgique), au Public Art Lab de Berlin (Allemagne) et au Medialab Prado de Madrid (Espagne), avec la collaboration de FEMASAM (Fédération madrilène d’associations de santé mentale).

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Atelier d’Art Actuel au Círculo de Bellas Artes, Madrid

Atelier d’Art actuel au Círculo de Bellas Artes : projet développé en collaboration avec FEMASAM (Fédération madrilène d’associations de santé mentale), en 2009, a produit pour sa réalisation des colloques, des séances de projection de films, des débats et des interviews avec divers agents dans le cadre de la recherche réalisée par Toxic Lesbian. Le projet a compté sur la participation d’usagers du système de santé mentale, des thérapeutes et des activistes tant du domaine de la santé mentale que LGBTQ, ainsi que des témoignages depuis l’organisation Amnesty International.

Carmen nous décrit des perceptions personnelles sur son expérience en tant que thérapeute de santé mentale. Elle évalue des opinions sur les cas de femmes qu’elle a traitées ; pour l’une d’entre elles, la possibilité que la folie soit expérimentée en tant que lieu où être pour des femmes dans des contextes déterminés et pour l’autre, la solitude en tant que rôle soigneur des femmes qui, en perdant les personnes dont elles s’occupaient, trouvent dans la santé mentale le lieu où être écoutées ; et finalement, comment les femmes, qui n’exerçaient pas les rôles officiels assignés, étaient persécutées et discréditées avec des termes du type « folle » ou « hystérique ».

Ce témoignage recueille, spécifiquement chez des femmes, quelles méthodes sont employées comme moyen de torture, de contrainte et/ou de punition. La santé mentale est un champ relativement nouveau en tant que possibilité de torture, moins identifiable a posteriori face à la torture physique. De même, les paramètres à partir desquels la culture et la loi de certains pays peuvent exercer tout type de violence contre les femmes continuent à être intolérables.

Témoignage réel d’une femme lesbienne qui, depuis son contexte familial et socioculturel, est poussée au mariage avec un homme et rejette la relation sexuelle, étant victime de maltraitance : le viol.

Elle manifeste son orientation sexuelle, est psychiatrisée et suit un traitement médical du fait du contexte thérapeutique auquel elle est renvoyée.

Finalement, elle devient psychologiquement et matériellement autonome. Elle réussit à se séparer de son mari et vit actuellement avec sa compagne, une femme avec qui elle projette de se marier. Elle ne manifeste aujourd’hui aucun des symptômes pour lesquels elle recevait un traitement médical.

En tant que volontaire à des postes d’attention aux lesbiennes, elle explique les besoins que les femmes, qui sollicitent cette aide, demandent le plus. Elle précise quelles sont les séquelles psychologiques que l’hostilité dans divers contextes envers leur option d’orientation sexuelle leur créé. De même, elle explique que, souvent en remarquant leur lesbianisme, elles se dirigent à des services de soutien psychologique comme première mesure.

Témoignage de cette activiste pour les droits LGBTQ en Équateur, apportant des fichiers sonores (programmes de radio) et visuels (photographies de faits et compositions réalisées pour leur projection) autour d’affaires, ayant fait l’objet d’enquêtes et dénoncées en Équateur, de femmes lesbiennes psychiatrisées contre leur volonté du fait de leur orientation sexuelle.

Premier colloque-débat réalisé le 19 octobre à l’Atelier du Círculo de Bellas Artes entre personnes de profil divers sur le problème du stigmate dans la santé mentale et comment il touche divers collectifs, parmi lesquels celui des femmes et des homosexuels. Goya, Zoe, Teresa, Raquel, Mar, entre autres ont défendu des opinions divergentes à ce sujet. Il n’y a pas eu de position intermédiaire dans leurs points de vue marqués par des visions plus personnelles ou, au contraire, par leur expérience professionnelle.

Luna, Juan Carlos, Raquel, Teresa, Isabel et Elena ont débattu sur les relations entre la libération du mouvement LGBTQ, féministe, en autres comme modèle pour d’autres collectifs comme celui des personnes présentant des problèmes de santé mentale. Elles ont également abordé différents points de vue quant au suicide et à son évaluation.

Elvira, Antonella, Miriam et Estella ont débattu sur le rôle de l’éducation dans le contexte tant de prévention de problèmes liés à la santé mentale que du respect et de l’intégration sociale de ces collectifs, ainsi que du sens de « maladie mentale » face à la définition de « système ».

Ana, Juan Carlos, Luna, Juanjo et Antonella ont débattu sur le rôle des associations d’usagers de santé mentale, des familles et de l’Administration dans ce contexte, ainsi que sur le processus de revendication des droits civils de ce collectif.

Plusieurs personnes invitées ont débattu d’un point de vue féministe sur des sujets liés à la santé mentale et aux femmes, lesbiennes ou non, analysant si l’orientation a été et est un aspect déterminant tant dans leur psychiatrisation que dans leur traitement ou que dans l’approche personnelle de leur problématique en soi.

Atelier Open Up, Medialab Prado, Madrid

Convoqué par Medialab Prado, cet atelier dirigé par Nerea Calvillo, a sélectionné plusieurs projets (http://medialab-prado.es/article/open_up_proyectos_seleccionados), en 2010, pour leur production sur la façade numérique de la mairie de Madrid, coordonnée par ce laboratoire. L’initiative de Toxic Lesbian a réuni sur la Plaza de Las Letras, au moyen de diverses actions sociales sur des pièces conçues pour ce support, à des représentants de la société civile.

Festival Européen Media Façades

En collaboration avec Medialab-Prado, Madrid, (Espagne); iMAL, Bruxelles (Belgique); Public Art Lab, Berlin (Allemagne) au Festival Européen Media Facades; Maison Arc en Ciel, Bruxelles; ILGA; avec le soutien de Ayudas a la Movilidad de Matadero, Mairie de Madrid, 2010.

Le projet fut partie du Festival Européen de Media Façades 2010, étant sélectionné par trois des six villes participants: Madrid, Bruxelles et Berlin (capital du Festival) auprès de ses espaces artistiques Medialab-Prado, iMAL et Public Art Laboratory.

Ensuite de la visualisation du projet dans ses façades, Toxic Lesbian travaillais avec des interlocuteurs, collectifs et autres à partir de la création présentielle et virtuelle par Skipe, stream, YouTube, Facebook, Twitter, etc.

Personnes avec des problèmes de santé mentale avec un diagnostique, terapeutas, familiels, activistes, nous proposent un débat Madrid-Bruxelles connecté par vidéoconférence et retransmis par Internet, autour une construction critique de le stigmate de la “follie”.

Ce projet a été produit avec les Aides à la Création, Mairie de Madrid, Domaine des Arts, 2012, Matadero, Centre d’Art Contemporain.

Atelier « Fonctionnements », Medialab Prado, Madrid.

Ce projet aborde la situation dans le milieu professionnel des personnes présentant une maladie mentale. Il se développe dans le contexte de «Fonctionnements », atelier sur la diversité fonctionnelle, convoqué par Medialab et élaboré au Matadero, Madrid, fin 2012.

Pour cette proposition, Toxic Lesbian collabore avec des personnes du milieu de la santé mentale, des associations telles que l’association Alonso Quijano, ainsi que des personnes individuelles, des thérapeutes et des sources du milieu de l’entreprise.

Durant les deux phases de l’atelier et à partir des dialogues créés avec différents agents (personnes présentant une maladie mentale, psychologues, designers, etc.), divers prototypes environnementaux pour des contextes professionnels divers ont été créés. Ces prototypes peuvent être de nature technique, liés à des messages sur le stigmate dans la santé mentale dans le milieu professionnel, conception d’espaces utilisables pour ces mêmes contextes afin de favoriser des rencontres de dialogue ou des documentaires recueillant des recommandations dirigées aux entreprises.

ZeroEstigma fait partie de la proposition de Toxic Lesbian sur la santé mentale et la diversité fonctionnelle débutée en 2007.

Séances de recherche au Medialab, atelier « Fonctionnements » sur le stigmate dans la santé mentale et le contexte professionnel :

Débat développé avec des personnes usagers du système de santé mentale, des participants à l’atelier de « Fonctionnements » de Medialab et de Toxic Lesbian, décembre 2012

Débat développé avec des personnes usagers du système de santé mentale, des thérapeutes de santé mentale du système sanitaire madrilène et des participants à l’atelier de « Fonctionnements » de Medialab et de Toxic Lesbian, décembre 2012